Le pêcheur et les poissons

Le pêcheur et les poissons

Le pêcheur et les poissons

Un jour, un pêcheur attrape dans un filet la mère des poissons ensemble avec ses petits.
Les petits s’inquiètent: « Maman, maman, on a été pêchés! »
Leur mère, d’une voix imperturbable, leur répond: « Ce n’est pas grave, mes petits , vous êtes en sécurité, vous êtes avec moi! »

Arrivés à la maison, le pêcheur les donne à sa femme afin qu’elle les cuisine pour le diner.
Elles commence à les écailler….alors les petits, plus angoissés encore, appellent leur mère: « Maman, maman, on nous écaille! ».
Leur mère, d’une voix imperturbable, leur répond: « Ce n’est pas grave, mes petits , vous êtes en sécurité, vous êtes avec moi! »

La cuisinière commence à tourner les poissons dans la farine , la poêle commence à chauffer sur la plaque. Les petits sont presque évanouis de peur: « Maman, maman, on va nous frire, on va mourir, maman! ».
Leur mère, d’une voix imperturbable, leur répond: « Ce n’est pas grave, mes petits , vous êtes en sécurité, vous êtes avec moi! »

Finalement, les poissons sont jetés dans la poêle…Les petits disent à leur mère: « Maman, maman, qu’est ce qu’on fait maintenant? »
Leur mère leur dit « alors là, mes petits, c’est la fin. Nous sommes foutus! »

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Éviter, une façon détournée de la colère?

Eviter, une façon détournée de la colère?

Nous avons un grand enjeu aujourd’hui. Manifester de façon saine et équilibrée la colère.

Aristote disait dans sa grande sagesse:  »N’importe qui peut se mettre en colère, ça c’est facile. Mais en colère contre la bonne personne, dans la bonne mesure, au bon moment, pour la bonne raison et de la bonne manière, ce n’est pas facile ».

Jaillissant dans un environnement hostile à l’affirmation de soi, peut importe l’endroit sur terre, depuis le berceau jusqu’au plus avancé âge,  il semble logique que la colère soit réprimandée, première prémisse de l’affirmation de soi.

Nous avons pour autant beaucoup de colère , d’autant plus je dirais,  que nous l’enfuyons à l’intérieur. Elle ne peut pas disparaitre. Notre force psychique est comme un torrent, un cracken à l’intérieur.  Mais sans éducation de comment la canaliser, sans permission de l’exprimer, elle se détourne d’une façon pervertie dans des comportements sado-masochistes contre soi et les autres, allant jusqu’à une castration de  toute évolution et mort de l’être à l’intérieur.

Nous exprimons indirectement notre colère :

- en évitant la personne
- en adoptant une communication non directe et caractérisée par de petites confrontations
- en employant un humour qui dévalorise l’autre
- en riant ou en souriant lorsque la personne a un malheur
- en usant de sarcasme ou de cynisme
- en minimisant la douleur de l’autre, peut-être en se moquant de lui ou en paraissant désinvolte
- en cherchant la perfection chez l’autre, ou en pinaillant lorsque les choses ne sont pas à leur place
- en refusant de coopérer
- en faisant des rêves agressifs ou violents
- en souffrant d’insomnie
- en faisant une dépression
- en étant physiquement tendu
- en bâillant ou en s’endormant à des moments inopportuns
- en adoptant un style de vie de communication excessivement gentil ou poli
- en paraissant toujours positif, joyeux et imperturbable
- en ayant des comportements autodestructeurs (négligence de soi, automutilation, se rendre malade etc…)

Il est essentiel pour cette période de lâcher la voie rapide ancestrale de déni de la colère et apprendre à la canaliser avec responsabilité, pour ré-créer la sécurité entre nous, et nous affirmer enfin en tant que créateurs de nouvelles structures adaptées à notre conscience véritable.  Nous avons un enjeu de survie de l’espèce aujourd’hui, qui se joue dans la gestion de ces émotions torrentielles. Il est impératif de les libérer en les contenant pour la survie de l’espèce et de nos enfants. Devenons responsables: nous les avons invités sur terre, laisssons-leur une chance de continuer la vie ici.

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Rien plus important que d’être Soi

Dans l’espace vaste qui existe entre les cages de la personnalité humaine, je me promène et j’observe des gens persuadés qu’ils sont libres mais qui restent dans ces cages. Des gens qui ont travaillé sur eux et ont réussi à ouvrir la porte de leur cage mais qui ne sortent toujours pas. Des gens qui de façon inversée croient que c’est dangereux d’y sortir. Des gens qui ne dépassent pas l’empreinte de naissance, comme des esclaves marqués au fer rouge à obéir à des forces hostiles à leur sublimation, à leur liberté et à la vie sur terre.

Je regarde leurs hésitations , leur effroi quand ils sentent ma vibration.

Elle ne correspond pas à ce qu’ils savent des cages. Elle leur fait des fois peur, des fois les intrigue.

Des fois ils essaient de me formater afin que je rentre dans une cage, comme eux. Cela les rassurerait, surement. Des fois ils me menacent, et à force de voir qu’ils sont impuissants dans leurs tentatives, ils m’abandonnent, en me prévoyant le malheur, le danger en me souhaitant des malédictions.

Comme une caravane silencieuse, j’avance. J’ai mon rythme que je respecte. Je suis bien évidemment soumise aux lois de la matière et de faire avec les autres. Je sens les fardeaux qu’ils veulent me filer, en vain. Je ne prends plus que le mien.

SI la terre où un esprit me demande de l’aide, je fais au cas par cas, si je peux je l’aide. Mais je n’entretiens plus l’exploitation, l’abus, je ne prends plus aucune responsabilité pour quelqu’un d’autre qui n’est pas un enfant en bas age qu’on m’a confié.

Je fais voir au gens les conséquences de leurs actes et les faire disposer, en conscience. Chacun se positionne comme il a envie pour sa vie.

La plus importante chose qu’elle soit pour moi, c’est d’être fidèle à ce que JE me suis proposée. Être moi, reflet du MOI. Être ensemble, cette cohérence qui vient comme un désir depuis la nuit des temps. Être, en Conscience. M’aimer tellement que personne ne puisse me diverger de mon chemin. Me sublimer. Le reste est auxiliaire. Arriver au bon port, de ce que je me suis proposée. Écouter la voie silencieuse et si pleine d’informations de l’intérieur. Assumer ce que l’être est dans sa liberté à couper le souffle. Être simplement dans cette magnificence et à travers mon exemple prouver aux autres que c’est possible, et qu’ils sont aussi des personnalités de ce genre.

L’amour me vient en premier . L’amour qui se manifeste par un désir désintéressé de servir l’autre dans son évolution. Chaque mot, chaque geste dans ce sens. Même s’il ne comprend pas, même s’il me pousse à ce que je le garde dans sa cage. Le vrai Amour qui passe par la sincérité, l »intégrité, la compassion, la décision, la libération, la créativité et l’humour. Oui, j’ai envie de m’amuser et je rirai même si plus personne ne rira avec moi sur cette terre. Mais je rirai vraiment du fond de mes entrailles. De ces rires qui guérissent tout. D’un rire qui jaillit comme un geyser du fond de ma terre, que j’ai contacté à sa source, profondément. Que je protégerai coute que coute. Oui, je rirai.

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Le vieux chien et le jeune léopard

fable

fable chien singe et léopard

Un jour, un vieux chien part à la chasse aux papillons, et s’aperçoit qu’il s’est perdu. Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un léopard courir vers lui avec l’intention visible de faire un bon repas. Le vieux chien pense : « Oh, oh! Je suis vraiment dans la merde, là ! » Remarquant les quelques os d’une carcasse qui traîne sur le sol à proximité, il se met aussitôt à mâcher les os, tournant le dos au léopard qui approche. Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux chien s’exclame haut et fort : « Ouais, ce léopard était vraiment excellent ! Je me demande s’il y en a d’autres par ici ? » En entendant cela, le jeune léopard interrompt son attaque en plein élan, il regarde le chien avec effroi, et s’enfuit en rampant sous les fourrés. « Ouf ! », soupire le léopard, « c’était tout juste. Ce vieux chien a failli m’avoir ! » Cependant, un singe, qui avait observé toute la scène d ‘une branche d’arbre à proximité, se dit qu’il pourrait mettre à profit ce qu’il sait en négociant avec le léopard et obtenir ainsi sa protection. Il part donc le rattraper, mais le vieux chien, le voyant courir à toute vitesse après le léopard, réalise que quelque chose doit se tramer. Le singe rattrape le léopard, lui dévoile le pot aux roses, et lui propose un marché. Le jeune léopard est furieux d’avoir été trompé : « Viens ici le singe, monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver à ce petit malin ! » Le vieux chien voit le léopard accourir avec le singe sur son dos et s’inquiète : « Que vais-je faire maintenant ? » Mais au lieu de s’enfuir, le chien s’assied dos à ses agresseurs, faisant semblant une fois de plus de ne pas les avoir vus, et juste au moment où ils arrivent à portée de voix, il s’exclame : « Où est donc ce foutu singe ? ça fait une heure que je l’ai envoyé me chercher un autre léopard ! »

Morale de cette histoire: L’âge et la ruse arriveront toujours à triompher de la jeunesse et de la force…!! L ‘astuce et l’esprit viennent seulement avec l’âge et l’expérience…

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Le fou et la fortune

LA roue de la fortune

LA roue de la fortune

Un homme avait l´impression qu´il n´avait pas assez de fortune, et un jour il décida de demander au sorcier de la forêt qu´il change ça.
Au bord de la forêt, il rencontra un loup. „Hé, où vas-tu?“, demanda le loup.
„Je vais demander au sorcier qu´il me donne de la fortune!“
„Si tu le vois,“ dit le loup, „est-ce que tu le peux demander pourquoi j´ai toujours faim?“
„D´accord“, dit l´homme.
Un peu plus tard, un arbre lui demanda:
„Où vas-tu?“
„Je vais demander au sorcier qu´il me donne de la fortune!“
„Si tu le vois,“ dit l´arbre, „est-ce que tu le peux demander pourquoi mes racines ne trouvent pas de l´eau bien que je me trouve au bord d´un fleuve?“
„D´accord“, dit l´homme.
Un peu plus tard, il vit une belle femme assise au bord du fleuve.
Elle pleurait. Elle lui posa la même question :
„Où vas-tu? “
„Je vais demander au sorcier qu´il me donne de la fortune!“
„Si tu le vois, est-ce que tu peux le demander pourquoi je suis toujours si triste?“
„D´accord“, dit l´homme.
Enfin il arriva chez le sorcier, qui habitait au milieu de la forêt.
„Grand sorcier, moi je n´ai jamais fortune! Toi, qui es si puissant, donne moi de la fortune, s´il te plaît! “
„Mais oui. Tu en auras! “
Que l´homme était heureux d´entendre ces mots, et il était très pressé. Maintenant il trouvera enfin la fortune!
Il était très pressé en route vers sa nouvelle vie, et l´arbre devait l´appeler:
„Tu as posé ma question au sorcier? Qu´est qu´il a dit?“
„Il dit que tes racines sont bloqués par un pot d´or qui est caché là.
Il faut que quelqu’un l´enlève. Adieu, je suis pressé parce que la fortune m´attend ! “
La belle femme voulait aussi savoir la réponse du sorcier.
„Le sorcier a dit que tu est tellement triste parce que tu souffres de la solitude. Mais un homme passera bientôt, vous tomberez amoureux et tu seras très heureuse. C´est tout. Je suis très pressé, parce que pour moi la vie va commencer ! J´auras de la fortune ! “
En quittant la forêt, il rencontra le loup.
„Pas si vite, mon ami ! Qu´est-ce que le sorcier a répondu sur ma question ? “
„Il a dit que tu as toujours faim parce que tu n´as rien à manger. Mais il a ajouté, si le fou devait repasser chez toi, il serait à toi, comme déjeuner. “

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L’Aigle – ou comment sa nature profonde revient toujours

L'aigle

L'aigle

Un paysan trouva un petit aigle qui était tombé de son nid. Il l’emmena chez lui, afin de l’élever avec ses poules.
Un jour, alors que le vétérinaire de la contrée, et ami de longue date de ce paysan, le visitait, il fut profondément étonné de voir un aigle à la basse-cour. Il s’écria : “Comment cela se fait-il?! Un aigle, oiseau majestueux, qui atteindra une envergure de deux, même trois mètres quand il sera adulte, dans une basse-cour!”
“Je le sais”, lui répondit le paysan. “Mais moi, j’en ai fait une poule, de cet aigle! Vois-donc comme il est heureux chez ses copains, comme il picore les graines de blé parmi les volailles!”
“Même s’il se comporte à présent comme tes poules, c’est toujours un aigle, il a le cœur d’un aigle, il doit voler!”
“Non, c’est une poule maintenant!”
Le visiteur était contrarie. Il demanda :
“Tu me le prêtes pour quelque temps? Je vais te montrer que c’est toujours un aigle et pas une poule!”
Le fermier hocha la tête.
“Fais ce que tu voudras, je sais que c’est une poule”.

Le visiteur plaça l’animal sur le plus haut arbre du village. Là, il lui dit:
“Tu es un aigle, tu sais voler! Vole donc!”
L’aigle regarda les arbres, les maisons, les champs mais ne bougea pas. Enfin il vit la basse- cour avec tous les poules, sauta de l’arbre et la rejoignit rapidement.
Le paysan, la voix triomphante, claironna :
“Tu vois donc ? J’en ai fait une poule, bien qu’il soit né aigle !”
Son ami n’était pas d’accord.
“Et alors, ce n’était qu’une première tentative. Laisse-moi essayer encore une fois, et tu verras que c’est toujours un aigle!”
Le paysan n’objecta pas. “Fais ce que tu veux, je sais que j’en ai fait une poule!”

Maintenant le visiteur porta le jeune aigle jusqu’à la flèche du clocher, en lui disant: “Aigle, tu es un oiseau, tu peux voler! Tu n’est pas une poule!”
Mais de nouveau l’aigle ne fit que regarder les alentours pour quelques moments et puis il retourna à la ferme.
Le paysan l’accueillit : “Bienvenue chez toi, mon cher poulet!”, et s’adressa a son visiteur: “Cela devrait suffire pour te convaincre, ce n’est plus un aigle”.
“Non, non, bien qu’il se comporte comme une poule, je persiste à croire que c’est toujours un aigle! Il appartient au ciel, pas à la basse-cour ! Donne-moi donc encore une seule chance, la dernière, pour te le prouver !”
“Pour moi, tu peux faire ce que tu veux! Tu ne trouveras rien d’autre que ce qu’on a déjà vu.”

Cette fois, le visiteur emmena l’aigle sur une montagne. Il arriva au sommet juste au lever du soleil et chuchota en suppliant : “Aigle, toi qui es le roi des ciels, étends tes ailes, prends ton envol! C’est ton royaume !”
L’aigle trembla un peu, comme envahi d’une nouvelle vitalité…mais ne bougea pas.
Puis l’homme orienta l’aigle de telle façon qu’il faisait face directement au soleil levant. Enfin l’aigle, peu à peu, déploya ses ailes et puis, il prit enfin son envol… volant plus haut… et encore plus haut … jusqu’à disparaitre dans le ciel au-delà des montagnes.

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Preuves de la Conscience

Dans le processus de clarification et sublimation de l Être, la Conscience commence à imprimer une attitude qui tend vers l’alignement aux lois naturelles de l’Univers: l’équilibre et l’évolution.  Nombreux sont les pièges à cette voie et des forces adverses à notre sublimation nous guettent à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur. C’ets pour cette raison que depuis les anciens temps les livres de sagesse, les sages, les enseignants expérimentés nous enseignent la voie du milieu. J’ai trouvé utile de rassembler dans cet article un ensemble de comportements qui dénotent , comme des repères, ce que les livres appellent sagesse et ce que j’ai constaté en moi et autour de moi. En quelque sorte, ce qui est juste est reconnu par tout le monde et c’est la voie de la Conscience, qui à partir d’un certain point, devient Une .

Preuve de la Conscience

Preuve de la Conscience

1. Faire ce que tu dis ;

2. Ressentir le désarroi de l’autre et avoir envie de l’aider ;

3. Pouvoir nuire à quelqu’un et ne pas le faire par code moral personnel ;

4. Agir selon ce qui est ressenti juste depuis l’intérieur et non pas depuis l’obligation extérieure, et rester sur ses positions, coute que coute ->Intégrité ;

5. Pouvoir se sacrifier pour une noble cause ou pour quelqu’un ;

6. Refuser d’être complice à un abus ;

7. Dire sa vérité intérieure et la bâtir sur terre ;

8. Utiliser l’œil critique pour toujours s’améliorer soi et créer l’évolution ;

9. Aller jusqu’au bout de ce qu’on s’est proposé et ne pas lâcher avant ;

10. Chercher la précision et ne pas se contenter avant que le ressenti soit content ;

11. Mettre toujours le cap sur une étoile et se déplacer vers elle ;

12. Je suis le Maître souverain de mon corps et de mon espace personnel ;

13. Je décide comme un libre créateur ce que je crée à chaque instant ;

14. Attitude générale d’accueil bienveillant de tout ce qui existe ;

15. La conscience que chacun manifeste sa vérité et qu’il y en a autant que d’humains sur terre ;

16. La conscience que ce que je vis vient de moi et non pas de l’autre. L’autre joue mon scénario ;

17. Éliminer les fantasmes de ce que le monde devrait, aurait dû, aurait pu, pourrait, devrait être. Tout cela est virtuel. Ce qui est, est la seule réalité viable.

18. La réalité est décidée de l’intérieur, peu importe ce que je vis à l’extérieur ;

19. Je respecte le choix de l’autre. Il a une raison même si je ne la vois pas. Il est différent ;

20. J’ai le droit d’intervenir comme me semble juste et le dire. C’est un droit fondamental de l’être ;

21. S’aligner sur l’équilibre et l’évolution depuis un désir intérieur ardent ;

22. Adorer la connaissance. Rien lâcher avant d’avoir une explication qui tient la route.

23. Une pensée claire, simple et précise. Sortir de l’ambiguïté. Retrouver l’origine perdue.

24. Pas de compromis humiliants pour l’être. Faire la serpillière nuit à sa dignité.

25. Accepter la monstruosité comme faisant partie du monde et de soi-même et la baigner de compassion.

26. Éliminer la culpabilité et la condescendance comme 2 pôles opposés du même déséquilibre : la petitesse de l’être.

27. Agir en égale mesure pour son intérêt que pour l’autrui.

28. Être ferme sans être rigide.

29. Être souple sans être mou ou déconcentré.

30. Remplacer la réaction de vengeance justifiant une blessure par une action juste.

31. Avoir toujours branché comme une lampe frontale le sens de nos actes et paroles.

32. Se prendre à la légère dans la vie. S’amuser et passer par le jeu. Rire de soi-même.

33. La fluidité de son corps et de la transformation de ses émotions, la souplesse et la simplicité de ses pensées, la compassion et la résilience de ses comportements

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Une autre vision sur les bouffées de chaleur

Le réveil de la Kundalini

Le réveil de la Kundalini

Et si, pour les bouffées de chaleur, il s’agit de la Kundalini qui veut s’élever par les chakras supérieurs afin de s’unir et laisser descendre la lumière extérieure, mais comme les chakras sont des fois bouchés, l’énergie refoule dans le corps sous forme de chaleur qui brule, car les blocages sont des déséquilibres?

Les alchimistes parlent depuis longtemps du feu qui brule le corps si on a des blocages. On sait que la Kundalini c’est l’énergie du feu qui s’élève dans un canal énergétique central situé comme la colonne vertébrale, mais dans le corps énergétique. Ce canal s’appelle la Chochoumna chez les indiens. De multiples témoignages existent sur sa force sauvage d’élévation.

L’âge coïncide à l’age de la ménopause, mais c’est aussi l’âge de sagesse pour la femme. Certains se contentent d’explications matérielles chimiques, genre c’est un déséquilibre hormonal. Mais pourquoi ce déséquilibre ne serait-il pas l’effet dans la matière d’un blocage énergétique? Qui a saisi en Pleine Conscience et depuis une vue subtile ce qui se passe dans les tuyaux énergétiques en même temps que physiquement et qui parle de l’effet d’un blocage énergétique dans le corps physique?

En tout cas je n’ai pas envie de rester plantée à ce présupposé, mais le vérifier. Sur moi, en cabinet. J’ai libéré pas mal de femmes des bouffées de chaleur. Mais je n’avais pas eu cette révélation si précisément. Je vais aller sur ses traces et vérifier si c’est vrai ou pas. Si vous voulez, je vous tiens au courant. D’après tout il serait une grande découverte et libération que de savoir que les bouffées de chaleur ne sont pas une fatalité, non?

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La psychologie du jeûne

Récemment j’ai fait un jeûne hydrique d’une semaine. Au total, avec la période de descente alimentaire et la reprise, j’ai compté au total 3 semaines de jeûne.

J’ai envie de parler d’un aspect du jeûne trop peu abordé, malheureusement encore, le coté psychique et spirituel. Car comment un humain pourrait faire une démarche complète en ignorant des dimensions si importantes de lui-même ?

Quand le bût d’une telle démarche vient de l’esprit, tout est plus simple et confortable.  L’être humain a besoin de sens. D’un sens- élévation, d’une évolution.  Quand le bût est juste matériel – par exemple « perdre du poids » – où venant d’une psyché conditionnée à suivre les foules – par exemple « c’est à la mode » – tout est plus pénible. C’est l’observation que je me suis faite en lisant les commentaires des gens sur les groupes de jeune de Facebook et du groupe jeûneur que j’ai côtoyé dans la Haute Loire, dans le centre de jeune bien être qui nous a accompagnés.

Quand l’esprit se propose par exemple une évolution, il se donne les moyens. Il apporte des ressources en abondance. Quand la psyché se force à un résultat sans connexion à sa source de ressources, l’esprit, l’expérience peut paraitre épuisante. La psyché qui accroche une pensée obsessionnelle, qui a oublié le but.  Les gens pensent qu’en l’éloignant ils vont s’en sortir.  Mais là une autre arrive, du même genre. Et avant de s’en rendre compte, ils sont déjà engloutis dans un champ abondant d’obsessions de peur de la famine, d’images alléchantes d’aliments de tout sorte. Il peut sembler étrange qu’on voie un jeûneur se rendre dans une boulangerie pendant une période de jeûne qu’il a décidé et se laisser tenté par tous les gâteaux des vitrines. Ou quelqu’un ayant le péché mignon la charcuterie faire les marchés des producteurs. Et pourtant, c’est ce que j’ai vu se produire. D’une façon inexplicable et complètement irrationnelle, les gens sans connexion spirituelle forte oublient leur but personnel fixé et se laissent au merci des tentations, des égrégores qui les tiraillent à trahir leur engagement, leur torturent l’espace psychique et leur corps, leur fait gargouiller les intestins et les épuisent par des sensations exacerbées de faim qu’ils auront eux-mêmes créées en accrochant des idées inutiles, probablement pas les leurs, en amplifiant une réalité qui ne leur est pas satisfaisante ni confortable mais pénible et torturante.  Bien sûr, cela reste inconscient.

Personnellement, le but spirituel de ce jeune a été une renaissance.  Le fait de passer par 3 étapes successives me semblait initiatique : 3 semaines, 3 cycles de 7 jours, 7 les plans de la réalisation incarnée. Je les ai appelées la décadence, la mort et la renaissance. Tout était symbolique, nommé, le corps et la psyché en étaient informés et consentants dans ce processus complet, où chacun met du sien pour la réussite de notre projet.

L’esprit guidant le processus, il assoie sa volonté tout en donnant les moyens d’y parvenir.  C’est un processus complétement diffèrent d’un processus psychique déconnecté de cette Conscience. Le mental force, lutte contre, épuise son énergie dans la bataille.  La supra-conscience pose son désir, donne la force, chemine vers où elle a ciblé, tranquillement. Toute l’énergie est brassée dans le processus. Aucun gaspillage, tout se passe ensemble ; les organes se mobilisent, des ressources de courage et apaisement sont fourni au mental. Le Soi, le moi et le ça sont ensemble et cheminent vers la même direction.

Pendant le processus de jeune tel que je l’ai vécu, beaucoup de mémoires se sont activées. Probablement pas les mêmes pour tout le mode mais selon ce que chacun a décidé que le processus symbolisera (ou pas) pour lui. J’ai vu des trahisons, de l’injustice, des traumatismes de cette vie que j’avais enfouis, des morts par empoisonnement. Des abus de pouvoir, des subjugations. Mon but étant de dissoudre tout passé karmique et revenir à l’équilibre, la voie de milieu, dans une nouvelle identité créant la liberté et l’abondance, les moyens ont été fournis !

Dans tous les jeunes, l’inconscient rapproche la pénurie, l’enlèvement de la nourriture avec tout passé traumatique afin de le résoudre.  Les peurs du bébé que sa mère ne vienne pas, des morts par inanition, la jouissance de se priver, les anorexies, Toute pensée limitante, peur de mourir, peur de ne pas assez avoir, frustration, sont passées au crible. J’ai eu aussi droit à plein de peurs de reprendre la nourriture, avec une décharge de toxines physiques et aussi énergétiques tout aussi importante que l’enlèvement.  Certains ont évoqué la nostalgie de ne pas manger, une mélancolie d’un état « parfait », une peur de se ré-intoxiquer. Toute limitation, toute peur, tout trauma liés au sujet sont activés. Une occasion unique de se libérer de la matière et de ses dépendances, de ses traumatismes, d’envisager un jour une capacité élargie de résister sans manger, voir se nourrir d’énergie quand la nourriture manque, ou par choix, comme certains soutiennent dans la cure pranique. Des expériences certainement à faire, que j’envisage à vivre dans un avenir plus ou moins éloigné.

L’environnement pendant le jeune est important. La paix, le soin, le soutien font probablement la différence.  Étant mon premier jeune, je n’ai pas voulu l’expérimenter seule, enfermée chez moi. J’ai choisi un site où des personnes expérimentées nous accompagnaient et des naturopathes nous surveillaient les paramètres vitaux.  Tout le monde jeûnait depuis des années. Cela est rassurant. Le groupe était bienveillant et tolérant.

Pour les programmes inconscients s’activant, c’est nécessaire d’avoir des outils de réparation. Étant thérapeute spécialisée dans les réparations traumatiques, j’en étais bien munie. Mais souvent cet accompagnement manque dans tous les centres dont j’ai entendu parler : l’accompagnement de nos émotions et nos programmes qui viennent s’harmoniser, se guérir grâce à notre conscience et notre sensibilité accrue pendant cette période. Une occasion unique, si les moyens sont donnés. Et sinon une répétition pénible de traumas, si l’être ne sait pas comment les résorber. Oui, cela fait la différence.

Afin de ne plus avoir de déséquilibres à la reprise alimentaire, un travail émotionnel et psychique sont à accomplir. En tout cas, cela est ma conclusion que je ressens de l’intérieur, aujourd’hui. Sinon, le jeune devient une addiction, un palliatif qui ne résoudra pas le problème à la base, car souvent la cause est énergétique et psychique.  Et pour cela, il y a un test qui ne trompe personne, qui est le corps. Comment se porte le corps ? Si le corps guérit, c’est que nous avons trouvé. Sinon, c’est que la solution n’est pas définitive, pas complète, pas adressant le « mal » à la base. Et alors, creuser encore, ailleurs, jusqu’à ce que le corps respire de santé me semble plus qu’important et indispensable à poursuivre.

Voici mes conclusions aujourd’hui après mon premier jeune, qui peut se montrer une expérience riche et évolutive, profondément spirituelle, à condition de bien soigner ses moyens et prendre en compte toutes les dimensions de l’être dans sa complexité, dans une démarche pleine de sens, guidée de l’intérieur.

Je compte bien essayer aussi le jeune intermittent et la cure pranique, quand mon être me l’indiquera. Je vous salue chaleureusement !

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Solitaire, mais jusqu’à quand?

Je me rends compte que je dois m’appuyer sur mon guidage intérieur la plupart du temps qu’un phénomène « paranormal » m’arrive.
Les medecins ne voient que le coté matériel de l’humain. Les medecins chinois parlent énergie mais souvent c’est aussi comme une usine trop complexe et difficile à percer dans l’interaction matière- énergie.
Et la psyché , comment elle interagit avec tout cela? Et bien ma petite dame, elle est prise séparément et traité par les psy-chanalistes, chiatres , chologues. Mais comment elle interagit avec la matière? suspens. Tu leur parles de la loi de l’intention et de la pensée qui crée, qui vient bien aussi de cette psyché, ou mental ou comme on veut l’appeler. Ils te prennent pour un allumé. Quand tu entends la phrase « pensée magique » il faut courir, car tu sais qu’à partir de ce moment précis tu es diagnostiqué fou et ils te prendront en charge. Et bien non, je ne ferai pas cette erreur. Je m’en suis sortie pas trop mal jusqu’à maintenant avec 2 cancers guéris et une maladie auto-immune.
Et la supra-conscience, où elle se situe et comment elle influence la matière, l’énergie et la psyché? qui parle d’ailleurs de la supra-conscience, la clé dus système humain d’après moi?
J’ai lu les ouvrages de Jung, de Sri Aurobindo et je sais qu’ils étaient assez avancés dans leur expérimentation de cette supra-conscience, ou Soi d’après Jung. Mais aujourd’hui je constate que pas grand monde s’est identifiée à cette dimension, qui est pourtant la vraie personnalité que nous avons, d’après moi. Alors je lis des paradigmes bizarres, j’entends extraterrestres qui vont nous sauver, complot universel, chemtrails, concepts compliqués et pas franchement évolutifs, des compréhensions disparates comme des bouts de puzzle beaucoup trop éloignés pour comprendre la vue d’ensemble .
Dans toutes ces interrogations je me retrouve toujours seule, à interpréter mes expériences sensorielles, mes pensées et mes émotions. Mes révélations viennent de l’intérieur et je suis ce chemin depuis des années, solitaire, tenace, ne lâchant rien avant qu’une explication puisse sembler juste, ronde, validée par plusieurs sens.
Je sais que j’ai besoin de tracer et en même temps ce besoin d’échanger avec mes proches se voit frustré. J’ai envie que quelqu’un m’encourage sans me montrer le danger, la maladie, la dégradation. Même si mes amis sont bien intentionnés, je suis lasse d’entendre des mises en garde insufflant la peur, des pensées allant dans le sens majoritaire de la dégradation, la maladie, la mort et la dévoration. Ce ne sont pas des pensées véritables de l’être mais des distorsions .
Je voudrais rencontrer quelqu’un qui a vraiment compris (et le fait) que les lois de l’Univers sont l’équilibre et l’évolution. Qui crée un champ d’espoir et de tous les possibles. Qui comprend en comportement que la pensée influence la réalité et qui crée du coup une pensée d’ouverture, de ressources supplémentaires, de solutions nouvelles. Qui sait être là, pilier de fiabilité pour l’autre. Qui garde ses promesses. Qui voit quelque chose que je n’ai pas encore saisi et m’enrichit. Qui ouvre mes voies avec une étincelle dans ses yeux. Qui me regarde comme si je pouvais tout faire . Qui a enfin compris la vraie nature sublime de l’être humain.
Où es tu? Je te cherche depuis si longtemps!
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